Abraham, Marie, Jean ou Rachel… Les prénoms des protestants en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles
Horaires : 18h-19h30
Lieu : Angers, Faculté de Droit, de Gestion et d’Économie (Saint-Serge) – Amphi Lagon (3e étage), 13, allée François Mitterrand
Institution organisatrice : Laboratoire TEMOS (Temps, Mondes, Sociétés) – UMR 9016 CNRS
Intervenants : Didier Boisson (Université d’Angers), Margreet Dieleman, docteure en histoire moderne (Université d’Angers), membre associée TEMOS UMR 9016
Public : Public amateur d’Histoire, public s’intéressant au choix des prénoms, étudiants.
Le choix d’un prénom ne laisse pas indifférent. En témoigne par exemple la publication annuelle du palmarès des dix prénoms les plus données aux filles et aux garçons à partir des chiffres de l’INSEE. De nombreuses études s’intéressent aux prénoms : leurs modes, leur sociologie, leur possible marque d’acculturation… Et même le cinéma (Le Prénom, 2012). Si aujourd’hui on déclare la naissance d’un enfant avec son prénom à la Mairie, autrefois, avant la mise en place d’un état civil laïque en 1792, c’était au baptême que l’enfant recevait officiellement son prénom, noté ensuite dans le registre des baptêmes. Lors d’une conférence à deux voix seront évoqués les thèmes suivants. Les règles imposées par les Églises réformées de France. L’enregistrement des baptêmes d’enfants protestants entre 1559 et 1792, que ce soit quand le protestantisme est autorisé dans le royaume, ou quand il est interdit. Les noms les plus choisis pour les enfants protestants ; quelles différences avec ceux des familles catholiques ? Les règles de transmission d’un prénom. Les étapes qui ont conduit à l’établissement, en 1792, d’un état civil laïque pour tous, catholiques, protestants et juifs.