Cet événement vise à présenter de façon accessible à un public non spécialiste les grands traits de la représentation du pouvoir depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne. Si les rencontres scientifiques sur la mise en forme de l’autorité ne manquent pas, peu sont accessibles à un large public. La rencontre aura donc pour but de présenter les grands objets du pouvoir, mais aussi de montrer, par delà la culture générale qu’apporte la connaissance de ces fameux artefacts (sceptre, couronne, vêtements), que cet aspect fondamental du pouvoir mérite d’être étudié pour lui-même. La forme de la table ronde se prête à des interventions ne visant pas à démontrer des idées nouvelles mais reprenant les travaux antérieurs des intervenants sous une forme vulgarisée. Une dimension trans-période a été adoptée qui permettra de proposer un aperçu de l’évolution des insignes du pouvoir européens, de la période romaine aux Habsbourg. Cependant, les spécialistes s’éloignent des quatre périodes traditionnelles : l’Antiquité Tardive, le Haut Moyen Âge et la Renaissance ont la part belle dans ce découpage, qui se veut assez fin pour espérer souligner une évolution chronologique en demeurant général pour rester abordable et généraliste dans son esprit. La thématique resserrée sur les regalia permet d’aborder un objet assez populaire et généralement bien identifié par le grand public : quels sont les grands artefacts identifiés comme tels dans ces sociétés, et quelle est la part du legs des régimes précédents ? Les interventions se focaliseront sur les régimes dits impériaux, Rome, Byzance, le Saint Empire romain germanique, les Hasbourg, mais aussi la papauté médiévale. La forte dimension iconographique du sujet sera respectée par les exposés et facilitera leur appropriation par le public.Un effort particulier sera fait pour rendre accessible cette table ronde aux internautes, en direct, via le système de vidéo de la salle. Dans cette optique de mise à disposition du savoir, au moins une intervention aura lieu à distance. Entre chaque intervention, d’une vingtaine de minutes maximum, des temps de discussions permettront l’échange avec le public mais aussi d’inviter au dialogue entre les différents spécialistes.